DE NELSON MANDELA  A MARWAN BARGHOUTI

L'ONU a déclaré l’année 2014 « Année  de solidarité avec le peuple Palestinien «.

« Notre liberté n'est pas complète car il lui manque la liberté des Palestiniens ». Ces paroles de

MANDELA prennent aujourd'hui une résonance particulière. Marwan BARGHOUTI devient le prisonnier le plus emblématique du monde. Député palestinien, il a été condamné à perpétuité pour s'être opposé à l'occupation de la Cisjordanie par l'Etat israélien.

De sa prison de Hadarim, Marwan BARGHOUTI vient à nouveau de lancer un appel  pour qu'aboutisse un processus de justice et de paix dans le respect des droits des Palestiniens. La Paix ne pourra venir qu'avec l'instauration soit d'un Etat pour tous les citoyens sur toute la Palestine historique, soit de deux Etats Palestinien et Israéliens vivant côte à côte sur les frontières de 1967 dans le respect des résolutions de l'ONU.

La mort de Nelson Mandela nous laisse toutes et tous orphelins.

Orphelins d’un camarade, d’un ami, d’un homme hors du commun dont le combat et l’action ont changé le cours de l’histoire, vers plus de liberté et de justice pour l’ensemble de l’humanité.

Le Parti communiste français, avec le « Comité Nelson Mandela Libre », fut parmi les principales forces politiques à relayer son combat, à soutenir celui qui fera ce « long chemin vers la Liberté ».

Au-delà du combat pour la libération du plus ancien des prisonniers politiques, nous saluons les victoires politiques qu’il a permises, la fin de l’Apartheid, le démantèlement des lois racistes,  l’union du peuple sud-africain.

Nous saluons le résistant qui, par sa volonté et sa ténacité, a su bâtir une nouvelle nation, débarrassée de l’apartheid, une nation fondée sur l’égalité pour tous.

Nous saluons le premier Président noir d’Afrique du Sud qui a permis à son peuple de trouver un chemin original pour pardonner mais ne pas oublier.

Nous retenons aussi le courage de l’homme qui, devenu Président, a continué à se battre sans relâche en faveur et aux côtés de tous les peuples opprimés. En 1997, puisant dans son expérience, il déclarait que la liberté du peuple sud-africain demeurerait incomplète sans la liberté des Palestiniens.

Nous garderons dans nos mémoires, dans nos cœurs, sa volonté de toujours œuvrer pour faire avancer les droits humains, vers plus d’égalité, de justice et de paix.

Son combat est plus que jamais vivant. Avec toutes les femmes et les hommes de progrès, les militants des droits humains, nous continuerons son combat pour la liberté, pour en faire un combat universel à la portée de toutes et tous.

Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches et réaffirmons toute notre fraternité au peuple sud-africain

Communiqué de presse d'Elsa Faucillon, secrétaire départementale